Youssef Maaroufi
Jusqu’en 1994, l’exploitation du recensement était menée de façon classique (dépouillement manuel, saisie et traitement informatique). Ce procédé, caractérisé par sa lenteur, imposait de recourir à la technique de l’échantillonnage pour exploiter les questionnaires du recensement.
C’est ainsi qu’en 1994, l’exploitation s’est limitée à 25% des questionnaires et a duré plus de deux années.
L’introduction, pour la première fois en 2004, de la Lecture Automatique des Documents (LAD) dans l’exploitation des données a permis un traitement exhaustif des questionnaires dans moins d’une année.
La LAD permet de numériser les questionnaires remplis sur le terrain, de lire automatiquement les codes des réponses pré-codifiées et de les transformer en un fichier numérique (reconnaissance optique des caractères) qui se prête à l’exploitation informatique classique. Les réponses qui ne sont pas codifiées sur le terrain, passent un traitement par vidéo-codage où des opérateurs, portent directement le code sur le fichier du recensement selon des nomenclatures spécifiques à chaque question.